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Djokovic vole au secours de Thiem : “J’aime beaucoup Dominic” Alors que les rumeurs concernant une retraite précoce de Dominic Thiem continuent de se multiplier, Novak Djokovic s’est exprimé à ce sujet en conférence de presse. En effet, l’Autrchien, ex 3e mondial et vainqueur de l’US Open 2020 connaît une fin de carrière chaotique. Après avoir tutoyé les sommets du tennis mondial pendant de nombreuses saisons (ne quittant pas une seule fois le top 10 mondial entre juin 2016 et novembre 2021), Thiem ne s’en sort plus. Victime d’un burn-out lors de l'épidémie de Covid-19 puis subissant une grave blessure au poignet, ‘Dominator' n’arrive plus à enchaîner les victoires. Alors que tous les spécialistes le voyaient remporter de nombreux Grand Chelem et devenir le digne successeur de Rafael Nadal sur terre battue (enchaînant 4 demi-finales et 2 finales Porte d’Auteuil entre 2016 et 2019, battu trois sur quatre par Rafa), le joueur de 30 ans n’est plus que l’ombre de lui-même. Alors qu’il a annoncé que la saison 2024 pourrait constituer sa dernière chance, les signaux semblent de moins en moins bons puisque le frère et manager de Dominic a annoncé que ce dernier prendra la parole en fin de semaine. Après avoir fait rêver la plupart des fans de la petite balle jaune en dominant les plus grands joueurs de la planète (battant Djokovic à 5 reprises, Nadal à 6 reprises et Federer à 5 reprises), celui qui constitue l’un des joueurs les plus appréciés du circuit pourrait bien prendre sa retraite à Vienne en octobre prochain. Questionné sur cette possible et triste nouvelle, ‘Nole’, qui a vécu plusieurs duels épiques face au joueur autrichien, a tenu à défendre le double-finaliste de Roland-Garros : “J’aime beaucoup Dominic, c’est un joueur extraordinaire. Nous tous, en tant que fan de tennis et collègues, espérons qu’il pourra retrouver le niveau qui était le sien car c’était toujours très excitant de le voir jouer. Quand je pense à lui, je me souviens de ses coups spectaculaires, de son incroyable revers à une main, de ses coups droits et de sa puissance. Je pense que c’est un excellent exemple de quelqu’un qui n’abandonne jamais après les moments difficiles qu’il a eus et qu’il a encore avec toutes ses blessures en essayant de revenir au niveau qu’il était quand il gagnait des tournois du Grand Chelem et qu’il était vraiment au sommet du monde. Cela fait quelques années qu’il a du mal à remonter au classement et à retrouver son niveau de tennis. J’ai vraiment de l’empathie pour lui et je lui souhaite tout le meilleur. [...] J’espère qu’il pourra rester et jouer le plus longtemps possible parce que c’est un joueur vraiment très important pour notre sport.” (propos relayés par Punto de Break).
A 22 ans, Draper, 40e mondial cette semaine, a bien failli arrêter : “J’ai vraiment réfléchi à ce que serait ma vie si je ne jouais pas au tennis” Jack Draper connaît un début de carrière prometteur. Professionnel depuis 2018 (alors âgé de 16 ans), le Britannique s’est déjà stabilisé dans le top 50 mondial. Pourtant, ses premières saisons ont été tout sauf tranquilles. Souffrant de blessures chroniques au dos et à la hanche, l’espoir britannique aurait pu arrêter sa carrière avant même qu’elle ne commence réellement. Alors qu’il a réussi son entrée en lice à Rome, s’imposant face à Borna Coric (7-5, 6-1), le numéro 40 mondial s’est confié à nos confrères de The Guardian. Il a notamment expliqué que sa carrière aurait bien pu ne pas décoller, insistant sur la difficulté que représente, pour un jeune joueur, le décalage entre les petits tournois secondaires et les tournois les plus prestigieux du monde. En effet, passer d’une foule déchaînée à un petit tournoi Challenger où presque personne ne suit les matchs, n’est pas toujours quelque chose de facile : “Quand on est jeune, on pense que le tennis, c'est des choses extraordinaires, Wimbledon et tout le reste. Puis, quand on entre dans le circuit professionnel, on se rend compte que ce n'est pas du tout comme ça. Il faut travailler dur dans des tournois, où personne ne vous regarde. Personne ne s'intéresse à vous. Il faut battre de très bons joueurs dès le début.” Le droitier de 22 ans est également revenu sur ses pépins physiques à répétition qui l’ont longtemps fait douter de sa capacité à devenir un grand joueur. Ainsi, il explique que sa plus grande victoire réside bel et bien dans la capacité qu’il a eu à dompter son propre physique : "J'ai eu ce problème chronique à la hanche et j'ai envisagé d'arrêter à nouveau. J'ai vraiment réfléchi à ce que serait ma vie si je ne jouais pas au tennis. [...] J'ai travaillé très dur pour que mon corps soit en bonne forme. Je pense que même si les résultats ont été corrects, le plus grand résultat est mon corps, la façon dont je suis capable de continuer à jouer chaque semaine et de ne pas m'effondrer. [...] Vous ne verrez peut-être pas les résultats tout de suite, mais si vous vous améliorez chaque jour, alors vous obtiendrez de gros résultats. [...] Je travaille depuis de nombreuses années et je vais continuer à le faire.” Après une fin d’année 2023 et un début de saison 2024 de très haut niveau (titre au Challenger de Bergame, finale à Sofia puis à Adelaïde et demi-finale à Acapulco), Draper a connu une suite de saison un peu moins consistante. A Rome, il a l'occasion de se relancer. Cela commencera pas un défi immense puisqu’il va défier, au second tour, le tenant du titre, Daniil Medvedev.
Zverev s’en prend encore à l’ATP : “En fin de compte, ce n’est pas du repos” Décidément, Alexander Zverev n’apprécie pas le nouveau format des Masters 1000. Le numéro 5 mondial, membre du conseil des joueurs de l’ATP, en a remis une couche depuis Rome. Alors qu’il avait expliqué, après sa défaite à Madrid, que le passage des Masters 1000 de 7 à 12 jours favorise les joueurs moins bien classés, il a persisté en conférence de presse. En marge de son entrée en lice à Rome, face à Aleksandar Vukic (70e mondial), l’Allemand est revenu sur le changement de format engagé par l’ATP. Très agacé par ce choix, il explique : “Les Masters 1000 de deux semaines sont excellents pour les joueurs classés entre 50 et 100 dans le monde, car ils ont maintenant la possibilité d'intégrer le tableau principal (qui comporte maintenant 96 joueurs au lieu de 56). Mais ce n'est pas le cas pour les joueurs du top 10. [...] On vous dit que vous n'avez pas à jouer tous les jours. En fin de compte, ce n'est pas du repos. Se reposer, c'est passer du temps chez soi, dormir dans son propre lit, passer du temps avec sa famille, ses chiens, ses enfants. Un jour entre deux matches, si vous êtes loin de chez vous, ce n'est pas se reposer. Si vous allez loin dans les épreuves, si vous essayez d'atteindre les demi-finales ou les finales de chaque épreuve, vous êtes absent beaucoup plus longtemps et vous devez travailler beaucoup plus.” (propos relayés par L’Equipe). Questionné sur la cascade de forfaits observée depuis Madrid, le champion allemand a encore pris à partie l’ATP, estimant que la saison dure trop longtemps (11 mois actuellement) : Une saison de 11 mois, comme c'est le cas actuellement, ne nous permet pas de récupérer suffisamment. Ce n'est pas assez pour reposer son corps. Ce n'est pas non plus assez de temps pour préparer physiquement son corps. [...] La préparation physique, ce n'est pas la quantité d'entraînement sur le court, ni la quantité de matchs. Il s'agit en réalité de la quantité de travail que vous faites en dehors du court, dans la salle de sport ou sur la piste d'athlétisme... et que vous ne pouvez pas effectuer pendant la saison.”
Indémodable, Fognini renverse Evans à Rome ! A 36 ans, Fabio Fognini continue de faire rêver son public. S’il n’est plus le meneur d’un tennis italien sans repères, le natif de San Remo continue à conserver une place toute particulière dans le coeur des fans de la petite balle jaune. Opposé à un Dan Evans quelque peu moribond, l’ex numéro 9 mondial a fait parler son immense talent pour s’imposer, au bout de la nuit romaine (6-4, 3-6, 6-2 en 2h32). Certains l’adorent, d’autres le détestent mais l’Italien ne laisse personne indifférent. Porté par un bras toujours aussi merveilleux, c’est presque en marchant qu’il s’est qualifié, sous les acclamations de tout un stade, pour le second tour. D’un dernier revers long de ligne assassin, le champion de Monte-Carlo 2019 a finalement envoyé Evans au tapis. Porté par un public infatigable (les “Fabio, Fabio” n’ont pas cessé de résonner), il peut souffler un grand coup. Toujours aussi entreprenant (41 coups gagnants), il a finalement eu raison d’un adversaire bien plus frais physiquement mais bien trop fébrile. Si certains en doutaient encore, ‘Fogna’ se sent comme à la maison et est venu à Rome pour faire rêver, une fois encore, son public. L’Italien, bien moins performant qu’à ses heures de gloire, n’a rien perdu de son talent et bénéficie forcément d’un soutien populaire massif. Avec les forfaits de Berrettini et Sinner, Fabio se retrouve dans une situation qu’il a souvent connue : il constitue l’un des derniers espoirs pour la camp transalpin. Au prochain tour, il retrouvera un adversaire très coriace puisque c’est Taylor Fritz (13e mondial, demi-finaliste à Madrid) qui va se présenter. Le match, prévu ce vendredi (sur le même court), s’annonce électrique. Bien que largement favori, l’Américain a intérêt à bien se préparer. Pour son entrée en lice, il va faire face à un joueur survolté et très fantasque qui bénéficiera d’un soutien populaire évident. Encouragements bruyants, sifflets incessants, altercations avec l’arbitrage et on en passe, Fabio et Rome risque de réserver un sacré accueil au 13e joueur mondial. Dans un match qui a tout pour devenir infernal, l’Américain va vivre une sacré épreuve de feu et devra sûrement réussir à garder ses nerfs. A moins qu’il ne climatise le stade en dominant trop largement les débats…
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Nadal vs Bergs, Fognini vs Evans, Arnaldi vs Mayot, Draper vs Coric e Auger-Aliassime/Tiafoe vs Shelton/Bublik. Eis os destaques do segundo dia em Roma (Masters 1000)
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